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Décoder les étiquettes : fini le casse-tête ?


Si les contenus en glucides, sucres, matières grasses ou lipides figurent depuis longtemps sur la plupart des emballages, il faut avouer que ces informations sont peu lisibles et peu compréhensibles pour la plupart des consommateurs. D’autant plus que leur présentation diffère le plus souvent d’un produit à l’autre ou encore d’une marque à l’autre…

Que comprendre en effet aux tableaux nutritionnels indiquant la quantité de glucides, sucres, et lipides dans nos aliments ? Qu’est-ce qui se cache derrière les noms savants des additifs E330 (acide citrique), E211 (benzoate de sodium) et autres E621 (glutamate monosodique) ? Comment comparer et au final, choisir un produit plutôt qu’un autre ? Voilà les problèmes que bon nombre d’entre nous ont déjà rencontrés et qui font débat, depuis plusieurs années, entre industriels, autorités sanitaires, associations de consommateurs, etc.

Or, depuis la fin de l’année 2014, vous n’êtes peut-être pas sans savoir que les instances européennes ont enfin statué sur un nouvel étiquetage pour aider les consommateurs à mieux s’y retrouver. Il n’est jamais trop tard pour « mieux » faire :-) !

Au programme à partir de 2016 : une déclaration nutritionnelle obligatoire et identique sur tous les emballages pour une lecture simplifiée et donc une meilleure compréhension de la composition de nos aliments. Ouf ! Ces mentions permettront de connaître facilement la valeur énergétique et la composition en nutriments d’un aliment pour 100 g ou 100 ml de produit ou encore pour une portion, à condition que celle-ci soit quantifiée sur l’étiquette et que le nombre de portions sur l’emballage soit indiqué.

De part ma pratique professionnelle, je suis favorable à ce nouvel étiquetage. Cependant, je rejoins ceux qui pensent que c’est un « outil parmi d’autres pour lutter contre les problèmes et maladies liés à la mauvaise nutrition » et qu’il demeure essentiel qu’il soit accompagné d’un vrai travail pédagogique et éducatif autour de ce que peut-être une alimentation équilibrée, surtout auprès des jeunes et des enfants.

Ce sujet vous intéresse ?

Ne manquez pas de lire également mon article sur l’initiative « Open Food Facts », une plateforme web collaborative et citoyenne, dédiée aux consommateurs qui veulent être acteurs de mieux-être avec leur alimentation !

Pour en savoir plus sur ce nouveau projet d’étiquetage, n’hésitez pas à télécharger les deux documents ci-dessous qui détaillent de façon claire et vulgarisée l’ensemble des mentions obligatoires et facultatives que l’on retrouvera désormais sur nos emballages.

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